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Little Cheung

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.62/5

vos avis

18 critiques: 3.71/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 3.5
Manolo 3
A-Lai 4
koalaurent 2.25
chronofixer 4.75
Iron Monkey 3.5
Bastian Meiresonne 4
Maggielover 3.75
LoKar 4.5
Secret Tears 3.5
Diana 3.75
dll_povtyp 3.25
La girardasse 3.5
lo sam pao 3.5
punkfloyd 4.5
Simon VD 3.5
Titeuf@ 4.25
Oh Dae-soo 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Pas cette fois-ci.

Personnellement, je suis complètement passé au travers du film, hélas. Au lieu d'y voir une note de candeur, de sensibilité et de nostalgie, j'ai compté les minutes sur la fin. Pourtant j'aimais bien l'atmosphère mise en place dès le début du film par Fruit CHAN, mais la suite de l'histoire ne m'a pas séduite. Bizarrement, je n'ai pas été charmé par le lien grand-mère / gamin, contrairement à un "Jiburo" par exemple. De même avec l'amitié avec la petite fille. Bref, la magie n'a pas opéré cette fois-ci, tant pis pour moi. Surtout qu'un film comme "Little Cheung", lorsqu'on ne rentre pas dedans, c'est terriblement long.

26 février 2006
par koalaurent


magnifique et touchant

Fruit CHAN nous offre un film indispensable car ancré dans le contexte politique et social de la période de transition qu'est la rétrocession. il s'attache a montrer le quotidien quelquefois bouleversé des petites gens de HK; c'est criant de réalisme (limite docu), bien abouti et tout en finesse, une chronique sociale et urbaine tres enrichissante, pour qui voudrait connaitre le mode de vie de ces hongkongais et leur rapport a la Chine continentale. en plus Fruit CHAN n'hésite pas á critiquer fortement et assez directement le régime totalitaire pseudo communiste auquel les citoyens se retrouvent sous la dépendance. rares sont les films montrant si bien la réalité de la rétrocession, avec ses changements et ses status-quo, Fruit CHAN s'imposant en réalisateur incontournable, avec une conscience tres développée, ce qui est rare a Hong Kong. celui ci clot sa trilogie apres MADE IN HK et the LONGUEST SUMMER, et d'une fort belle maniere, synthetisant et dépassant les deux premiers, déja excellents. une bonne chronique transcendée par son contexte, mélangeant sérieux et légéreté avec facilité, tres humain et touchant. un CHEF D'OEUVRE quoi!!

28 juillet 2004
par chronofixer


Les lumières de la ville.

Troisième segment de la trilogie sur la rétrocession réalisé par Fruit Chan, Little Cheung propose cette fois la vision de l'enfance et du 3ème âge, après avoir abordé la jeunesse avec Made In HK. La thématique développée cette fois-ci, se propose d'être souvent plus superficielle que pour Made In Hong Kong, un traîtement moins radical, plus en douceur, vision infantine oblige. Faisant parfois preuve d'une certaine décontraction narrative, son traîtement n'en demeure pas moins sérieux et appliqué. Fruit Chan joue beaucoup sur une latitude, longitude emprunte d'une espèce de nostalgie, je pense notamment à la présence perpétuelle de l'icône chanteur d'opéra, représentatif de la naissance de l'art dans le champs des mémoires. Les personnes âgées, notamment la grand mère du petit, sont une preuve d'existence d'un passé voué aux incertitudes des lendemains. Les deux Cheung, représente le début et la fin d'une époque. L'un est aux portes d'une destination, il a pour lui son insouciance, mais il court déjà après ses illusions, l'autre, l'aîné est devenu un fantôme errant dans les méandres d'un hier coloré. Moins passionant que Made In HK, car plus éclaté, plus fragmenté et finalement moins poseur, Little Cheung n'en demeure pas moins une oeuvre forte et un nouveau cri du coeur de la part d'un réalisateur passioné.

05 avril 2004
par Iron Monkey


Oeuvre maitresse sur la retrocession

Prenant l'histoire du petit Cheung à travers une approche très documentariste comme un pretexte, Fruit Chan délivre ici une magnifique métaphore sur HK et surtout la retrocession. Bouffés nostalgiques au passé (la filmo de M. Hoi et Cheung, l'aîné) = l'âge d'or de HK et de son cinéma (années 50), métaphore d'une "étrangère, parlant l'anglais" (évidemment référence aux anglais), domestique exploité par la famille HK de Cheung et bon nombre d'autres éléments, ce film est l'un des plus matures jamais réalisés au sein de l'ex-colonie et traitant directement avec la peur de la rétrocession. Et l'un des meilleurs travaux avec des enfants (criant de vérité) au cinéma tout court.

04 avril 2004
par Bastian Meiresonne


Clins de.

C'est la grande mode, dans le cinéma d'Extrême-Orient, de singer le nombrilisme historique de la Nouvelle Vague française. Tsai Ming-liang qui délire sur les 400 coups avec l'aimable complicité de Jean-Pierre Léaud un jour, et l'autre c'est Fruit Chan qui, comme le Truffaut de la glorieuse période des Doinel (notamment Domicile conjugal), multiplie les autocitations (l'apparition finale du trio de Made in Hong-Kong), ou, comme Godard, celles de l'histoire du cinéma - de son cinéma. La question qu'il faut alors se poser, c'est celle de savoir si cet attirail référentiel justifie autre chose qu'une situation dans la cartographie du cinéma, si elle implique des positionnements technico-esthétiques, si, si. Ou, si l'on préfère, si la question qui anime Fruit Chan n'est pas, en fin de compte, celle de la résolution d'une angoisse récurrente à chaque approche de l'image : comment, depuis cette position soulignée au-delà de la décence, éviter les scories de cette histoire et de ces modes hérités du voir ? Comment inventer encore le cinéma ? Comment, même, l'inventer lorsque le lieu lui-même se dérobe (Hong-Kong, 1997, la déchirure) et que les références ne deviennent plus que des souvenirs fantasmés (Cheung l'aîné, fantôme de vidéo) ? Une scène, prodigieusement arbitraire, tente de répondre à cette angoisse : le Petit Cheung pisse face à la caméra en chantant faux un obscur classique de l'opéra cantonais, la pluie tombe, travelling arrière, fondu au noir. Retour sur l'excès, y a-t-il une autre solution ?

18 janvier 2002
par Maggielover


mon coup de coeur du FFM

ce film a été présenté lors du festival des films du monde à Montréal en 2000, L C a été le premier film de Fruit Chan que je voyais et il est de loin le meilleur, dépassant même Made in HK et The longest summer, le petit dernier de cette trilogie est poignat. On suit la vie intense d'un petit garçcon qui se lit d'amitié avec une immigrante illégale, on le voit jouer des mauvais tour au caid du quartier, rigoler avec la boniche philipiène, danser avec sa grand-mère et faire des livraisons pour son père qui tient un petit restautant. Une image réelle de HK et ses habitants après la rétrospective. Un vrai et réel chef-d'oeuvre.

28 septembre 2001
par LoKar


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